Le téléphone vibra sur la table du café. La main s’empara de l’objet et le porta à son oreille.
- Oui …
- Salut … enfin … avec ce que j’ai à te dire … ça va être plutôt adieu …
- Hein … qu’est ce que tu racontes … je ne comprends rien à ce que tu dis … T’es sûr que ça va …
- Oh … aussi bien qu’on pourrait l’être dans un pareil instant …
- Je comprends vraiment rien … tu peux pas être plus clair …
- Oui … je peux … Je m’en vais … enfin … pour être plus précis … je pense que nous ne nous reverrons pas de sitôt.
- Qu’est ce que tu racontes …
- Rien que ce que je vais faire à compter d’aujourd’hui … Vivre seul … de mon côté … Je t’aime plus que tout … mais … la réciproque n’étant pas en toi … je vais aller me consumer seul …
- Tu ne peux pas me faire ça …
- Et comment je vais pouvoir … Tu vois … quand on déconnait sur ma pseudo jalousie … les pseudos cornes qui me poussaient à chaque incartade buccale de ta personne, voire plus si affinités, …, je crois que c’était un peu réel pour moi … même que parfois plus que d’autres …
- Mais nous ne sommes qu’amis … tu es mon meilleur ami … Tu ne peux pas …
- Je ne peux pas quoi ? … T’aimer … ben je le prends ce droit … je le prends … Et je m’en vais … je te laisse …
- C’est dégueulasse … je n’ai rien fait …
- C’est tout à fait ça … tu n’as rien fait … je n’ai jamais dit le contraire.
- Et tu crois que je vais acquiescer … comme ça …
- Oui …
- Ben non … je ne suis pas d’accord … j’ai besoin de toi moi …
- Pas autant que moi … excuse moi pour cet humour douteux … mais c’est vrai … En fait je ne peux continuer comme ça … être l’épaule charitable du meilleur ami … ça ne peut marcher que si je ne t’aimais pas … hélas avec le temps … enfin tu vois …
- Oui … mais non … je … je suis pas d’accord …
- T’inquiètes … ça n’va pas changer grand-chose … juste que je ne serais plus là … Franchement je ne suis pas du genre « un seul être vous manque et plus rien n’est pareil … » … hein … ça c’est réservé pour l’homme de sa vie … la femme de sa vie …
- C’est n’importe quoi ce que tu dis … tu comptes beaucoup …
- On l’a déjà dit … mais la balance est déséquilibrée … et je crains de ne plus pouvoir le supporter … Alors … comprends-moi … il vaut mieux que je tire ma révérence …
- On en reparle demain …
- C’est ça … je sens que ton rencart arrive …
- Mumh … mumh …
- Alors adieu …
- Oui … on en reparle demain …
- C’est ça … ah … je change de numéro ce soir.
- Salut … enfin … avec ce que j’ai à te dire … ça va être plutôt adieu …
- Hein … qu’est ce que tu racontes … je ne comprends rien à ce que tu dis … T’es sûr que ça va …
- Oh … aussi bien qu’on pourrait l’être dans un pareil instant …
- Je comprends vraiment rien … tu peux pas être plus clair …
- Oui … je peux … Je m’en vais … enfin … pour être plus précis … je pense que nous ne nous reverrons pas de sitôt.
- Qu’est ce que tu racontes …
- Rien que ce que je vais faire à compter d’aujourd’hui … Vivre seul … de mon côté … Je t’aime plus que tout … mais … la réciproque n’étant pas en toi … je vais aller me consumer seul …
- Tu ne peux pas me faire ça …
- Et comment je vais pouvoir … Tu vois … quand on déconnait sur ma pseudo jalousie … les pseudos cornes qui me poussaient à chaque incartade buccale de ta personne, voire plus si affinités, …, je crois que c’était un peu réel pour moi … même que parfois plus que d’autres …
- Mais nous ne sommes qu’amis … tu es mon meilleur ami … Tu ne peux pas …
- Je ne peux pas quoi ? … T’aimer … ben je le prends ce droit … je le prends … Et je m’en vais … je te laisse …
- C’est dégueulasse … je n’ai rien fait …
- C’est tout à fait ça … tu n’as rien fait … je n’ai jamais dit le contraire.
- Et tu crois que je vais acquiescer … comme ça …
- Oui …
- Ben non … je ne suis pas d’accord … j’ai besoin de toi moi …
- Pas autant que moi … excuse moi pour cet humour douteux … mais c’est vrai … En fait je ne peux continuer comme ça … être l’épaule charitable du meilleur ami … ça ne peut marcher que si je ne t’aimais pas … hélas avec le temps … enfin tu vois …
- Oui … mais non … je … je suis pas d’accord …
- T’inquiètes … ça n’va pas changer grand-chose … juste que je ne serais plus là … Franchement je ne suis pas du genre « un seul être vous manque et plus rien n’est pareil … » … hein … ça c’est réservé pour l’homme de sa vie … la femme de sa vie …
- C’est n’importe quoi ce que tu dis … tu comptes beaucoup …
- On l’a déjà dit … mais la balance est déséquilibrée … et je crains de ne plus pouvoir le supporter … Alors … comprends-moi … il vaut mieux que je tire ma révérence …
- On en reparle demain …
- C’est ça … je sens que ton rencart arrive …
- Mumh … mumh …
- Alors adieu …
- Oui … on en reparle demain …
- C’est ça … ah … je change de numéro ce soir.
Et il raccrocha … La main mis le téléphone devant les yeux … les yeux fixèrent l’écran … et le nom du correspondant disparu à la mise en veille. Elle replia le téléphone et sourit à l’homme qui venait de s’asseoir.