« Faut filer … faut filer » me cria t-elle.
Je ne sais pas pourquoi mais je pris son pas. Après 5 minutes à vive allure elle s’arrêta.
Essoufflée, je l’ai scrutée de la tête au pied. Elle portait des bas résilles qu’on aurait dit découpés dans un filet de pêche. A sa main pendait un ancestral cabas, un filet de course.
Elle avait un air mutin.
« J’viens d’leur piquer des faux filets » me dit-elle.
« Cette salope n’aura rien à lui filer à bouffer » rajouta-elle.
Un quart d’heure plus tard, à la terrasse d’un café elle me raconta qu’elle s’était faufilée chez une pouffiasse (dixit ses dires !) qui lui avait piqué son mec et qu’elle n’avait rien trouvé de mieux à faire que leur piquer leurs provisions (Dont les faux filets !).
Au moment de payer l’addition, elle me regarda, et me demanda si ça m’intéressait de venir dîner.
« Ça sera faux filets » me dit-elle.
« Au fait, moi c’est Véro … » rajouta-t-elle en me tendant la main.
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