23 août 2005

Enemy Mine


J’ai un ennemi
Connu de moi seul
Et quoique je veuille
C’est mon plus proche ami.

Il connaît tout de moi
Sur le bout des doigts
Chaque secret enfouis
Est pour lui du pain béni.


Parfois,
Je cherche à l’éviter
Malin,
Il me retrouve sans arrêt
Parfois,
Je voudrais le tuer
Malin,
Je ne peux que l’aimer.


Il me torture
Quand je ne fais pas ce qu’il veut
Et cela dure
Jusqu’à ce que je voie avec ses yeux.

Il est si prés de moi
Que je sens son souffle chaud
Il attise mes peurs et mes joies
Et m’emporte si haut



Parfois,
Je cherche à l’éviter
Malin,
Il me retrouve sans arrêt
Parfois,
Je voudrais léviter
Afin,
De pouvoir me reposer.


(c) 07/1997 - Babou

17 août 2005

Eden Garden



Secret garden
I’m your prisonner
My eden garden
Keep me closer


Give me your sweetness
and take me in your arms
show me your loveliness
and make me warm.


Secret garden
I’m your prisonner
My eden garden
Keep me closer.


(c) Novembre 1998 by Babou

08 août 2005

L'âme erre


Ô ciel sombre
Eternelle nuit obscure
Telle une lourde armure
Tristes décombres

Prisonnière en dessous
Son corps se débat
Sa vision devient floue
Son mal c’est toi

Son trouble l’empoisonne
Son désir résonne
L’air vient à manquer
Serait-ce son dernier banquet

Ses mains juste déliées
Essayent alors de trouver
Un rayon de lumière
Un espoir qui libère

Ô ciel obscur
Laisse donc filtrer
Un brin de clarté
Pour cette âme pure.


Inspiré par un moment de la vie de S.
(c) by babou Juillet 2005

05 août 2005

Poulk le magnifique


Poulk le magnifique Poulk, le roi des poules, donc un coq, est vachement embêté. La reine, madame Poulk, est partie chez sa mère malade. Mais voilà, cela fait maintenant 10 jours, et Poulk n’a toujours pas de nouvelle. Il missionne alors le chevalier Pouldo de s’en aller quérir des nouvelles de la reine.

- Poulk : Chevalier, tu vas immédiatement te mettre en route. Prends avec toi quatre courriers, afin que ces derniers me ramènent au plus vite les résultats de ta quête

- Pouldo : Il sera fait selon vos ordres, mon Roi.

Pouldo et les coursiersEt voici Pouldo, et les quatre courriers, qui s’en vont sur les routes afin de retrouver la reine. Après une fine et minutieuse analyse, Pouldo se rendit chez la mère de la reine. Cependant cette dernière n’avait nullement eu de nouvelles de sa fille. Elle remerciait de plus Pouldo de s‘enquérir de sa santé, mais elle allait très bien depuis des lustres. Pouldo pris congés, et prit soin d’envoyer immédiatement un courrier au roi lui relatant les premiers résultats de sa quête. Il craignait que le roi n’apprécie pas.
Où pouvait donc bien se trouver la reine. Une sourde angoisse étreignit Pouldo. La reine pouvait t’elle avoir sciemment menti au roi. Avait t’elle inventé de toutes pièces un motif afin de disparaître. Pouldo en était là de ses réflexions, lorsqu’il décida de retourner sur ses pas, et de se renseigner dans les auberges relais, celles se situant au plus prés du château. Deux jours passèrent sans trace de la reine dans les auberges relais qu'il visitait. Le troisième jour, il atteignit l’auberge de Maître Poulôpot, son ancien maître d’armes, qui avait pris sa retraite en tant qu’aubergiste.
La chance était avec lui. Le carrosse royal était effectivement passé. Il y avait un peu plus de quinze jours de cela. La reine n’en était pas descendue. Ils avaient changé les oies tireuses, et ils étaient repartis. Maître Poulôpot avait d’ailleurs trouvé toute cette cour bien antipathique. Pouldo lui demanda quelle direction ils avaient pris, et Maître Poulôpot lui indiqua l’est. L’exact opposé de la direction pour aller chez madame la mère de la reine. Il y avait du louche là dessous. Pouldo en aurait mis son aile à couper. Prenant congé de maître Poulôpot, Pouldo repartit vers l’est, bien décidé à éclaircir toute cette affaire.

A suivre.
A Mathylde
(c) Août 2005 by M.o.i

Silence



Je ne dis pas ces mots
Que tu veux entendre
Je mets seulement ma bouche
Sur ta bouche
Dehors cette lourde pluie
Qui m'attend
Si sombre et si dure

Il y a des moments
Où c'est mieux
De ne pas toucher
De ne pas toucher
Le silence

Demain quand je pars
Je te laisse dormir
Je vole seulement
Un peu de ton odeur
Que je trouve dans tes cheveux
Que je trouve dans ton lit
Je pars sans rien dire
Dehors il y a cette lourde pluie
Qui a vu ton corps
Si pâle et si tendre
Maintenant elle essaye
De laver cette ville
Mais cette ville est beaucoup trop sale

Il y a des moments
Où c'est mieux
De ne pas toucher
De ne pas toucher
Le silence

Mon silence.
Texte de Stephan Eicher (1987).