10 octobre 2007

Si tu savais


Si tu savais ô combien,
Si tu savais, par poignet
Sûrement tu m’en jetterais
De ces pierres de rien
(De ces pierres de rien)

A ton courroux ainsi livré
Mon corps se meurtrirait en son sein
Sous le joug de tes jets
De ton ire tel le crachin
(De ton ire tel le crachin)

De ta mitraille mon corps fouetté
Se retrouverait entier grêlé
Se retrouverait de toi si loin
Si tu savais ô combien
(Si tu savais ô combien)

Ô combien est mon chagrin
Quand dans tes yeux je ne vois rien
Et des miens lentement s’écouler
Ces perles un rien argentées
(Ces perles un rien argentées)

Si tu savais ô combien,
P’t’être que ça ne changerait rien
(Ça ne changerait rien …)



© 07/2007 by Babou

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