J’avance en marche arrière
je me libère de ma colère,
l’éternité ne peut exister
Car sinon,
je n’aurais pas de raison
d’être amer,
d’aimer à en mourir
l’ange de mes nuits,
celle qui sans le savoir
m’a donné mes plus beaux soupirs,
mes seuls souvenirs ...
Ô douce et belle étrangère
reviens un peu en arrière,
il faut que tu me libères,
viens entre mes lèvres
glisser un peu d’air, de ton air ...
© Avril 1999 by babou
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