Merde !
Fred venait de raccrocher. L’appel n’avait pas dépassé les 20 secondes. Justine était encore occupée.
Ça faisait deux mois qu’elle était toujours occupée. Il lui semblait qu’elle cherchait plus à le fuir qu’autre chose. En tous cas, si ça n’en avait pas l’air, c’était rudement bien imité.
Fred ruminait sa mauvaise humeur. Il avait mis si longtemps à l’admettre. Mais la réalité des faits était là. Il était doucement et sûrement tombé amoureux de Justine.
Et voilà qu’aujourd’hui elle prenait la tangente. Elle n’avait plus une seconde à lui accorder. Plus une seconde pour sortir tous les deux. Quand il l’appelait elle n’avait soi pas le temps, soi elle n’était pas seule et ne pouvait lui parler.
Il finit enfin pas s’avouer, à moins d’être réellement parano, que l’histoire semblait bien finie.
Mais même ça elle ne lui disait pas. Ils n’en étaient plus qu’à banalement se demander mutuellement si tout allait bien. D’où des conversations à la tenue hautement passionnante et d’une durée défiant toute concurrence. Fred ne voyait pas pourquoi ce serait à lui de le dire. Dire que tout était terminé. Qu’il valait mieux ne plus se voir.
Lui il l’aimait. C’est elle qui ne l’aimait plus. À elle de le dire. À elle de le laisser tomber. À elle de lui faire comprendre. D’ailleurs c’était peut être ça la technique. Ne pas lui dire. Installer un tel malaise, qu’il s’en aille.
Il en était meurtri s’ils devaient en arriver là. Ils avaient tant partagés ces dernières années. Du bon et du moins bon. La vie en somme.
Et voilà que la fin approchant, lui semblait tellement pitoyable.
Il remit son téléphone dans sa poche intérieure. Il se dirigea vers la gare la plus proche. Il prit un billet pour Bruxelles. Il y passerait le Week-end. Il y pleuvrait sûrement. Un temps de circonstance.
En sortant sa décision était prise. Elle n’avait qu’à l’appeler. Dorénavant, il le savait, il serait seul. Ça ne le changerait pas beaucoup en fait. Il était même prêt à parier qu’il coulerait de l’eau sous les ponts avant que son numéro s’affiche sur l’écran de son portable. Il soupira, las. Désespéré. A quoi bon. Il venait de faire un nœud sur son amour. Il resterait au secret, au fond de son cœur. De son âme. Il releva son col. Il pleuvait. Normal. Juste un temps de circonstance.
Fred venait de raccrocher. L’appel n’avait pas dépassé les 20 secondes. Justine était encore occupée.
Ça faisait deux mois qu’elle était toujours occupée. Il lui semblait qu’elle cherchait plus à le fuir qu’autre chose. En tous cas, si ça n’en avait pas l’air, c’était rudement bien imité.
Fred ruminait sa mauvaise humeur. Il avait mis si longtemps à l’admettre. Mais la réalité des faits était là. Il était doucement et sûrement tombé amoureux de Justine.
Et voilà qu’aujourd’hui elle prenait la tangente. Elle n’avait plus une seconde à lui accorder. Plus une seconde pour sortir tous les deux. Quand il l’appelait elle n’avait soi pas le temps, soi elle n’était pas seule et ne pouvait lui parler.
Il finit enfin pas s’avouer, à moins d’être réellement parano, que l’histoire semblait bien finie.
Mais même ça elle ne lui disait pas. Ils n’en étaient plus qu’à banalement se demander mutuellement si tout allait bien. D’où des conversations à la tenue hautement passionnante et d’une durée défiant toute concurrence. Fred ne voyait pas pourquoi ce serait à lui de le dire. Dire que tout était terminé. Qu’il valait mieux ne plus se voir.
Lui il l’aimait. C’est elle qui ne l’aimait plus. À elle de le dire. À elle de le laisser tomber. À elle de lui faire comprendre. D’ailleurs c’était peut être ça la technique. Ne pas lui dire. Installer un tel malaise, qu’il s’en aille.
Il en était meurtri s’ils devaient en arriver là. Ils avaient tant partagés ces dernières années. Du bon et du moins bon. La vie en somme.
Et voilà que la fin approchant, lui semblait tellement pitoyable.
Il remit son téléphone dans sa poche intérieure. Il se dirigea vers la gare la plus proche. Il prit un billet pour Bruxelles. Il y passerait le Week-end. Il y pleuvrait sûrement. Un temps de circonstance.
En sortant sa décision était prise. Elle n’avait qu’à l’appeler. Dorénavant, il le savait, il serait seul. Ça ne le changerait pas beaucoup en fait. Il était même prêt à parier qu’il coulerait de l’eau sous les ponts avant que son numéro s’affiche sur l’écran de son portable. Il soupira, las. Désespéré. A quoi bon. Il venait de faire un nœud sur son amour. Il resterait au secret, au fond de son cœur. De son âme. Il releva son col. Il pleuvait. Normal. Juste un temps de circonstance.
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