21 février 2013

Galimart


Y’avait pas à dire, il tortillait le petit.
Il discourait en utilisant un jargon argotique. Un véritable charabia aux frontières d’un patois inconnu. Et il continuait de baragouiner dans un imbroglio, un enchevêtrement frisant le désordre total. Un brouillamini (voire embrouillamini) sidérant. Un fatras babillard.

Il avait peut être son propre sabir donnant dans un phébus proche du patagon. Même du Javanais aurait été plus explicite. L’ithos et le pathos pompeux.

Il disait et en faisait des tartines sans que finalement personne ne saisisse la moindre idée cohérente, lui inclus.
Bref un déplorable galimart. (Aucune crainte d’être un jour publié chez Gallimard)

365 Obsolètes


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