30 avril 2013

Rarescent


Les joies quotidiennes dans notre société où tout fout le camp, deviennent de plus en plus rarescentes.

Ces petits instants merveilleux sont des pépites qu’il nous faut dorénavant chérir. Qui sait si demain il y en aura encore.

Je ne suis pas pessimiste, juste réaliste. Même Véro me le confirme. Tous les jours. Je suis le Caliméro dont elle prend soin par intermittence.

Mes discours avec la voisine, délirantes discussions incompréhensibles pour autrui, sont de divins instants remplis de bonheur.

Quant à Mytilda, j’avoue que les basses manigances de sa clique, bien que fort peu courtoises à mon égard, arrivent parfois à me tirer un sourire …

Bref … en ces temps obscurs, Carpe diem quam minimum credula postero !

365 Obsolètes


29 avril 2013

Lantiponner


L’anti-poneys Norbaert Purcent, maître étalon dans le domaine, ne décolérait pas.
Voilà qu’on allait autoriser les poneys aux jeux olympiques. Tout cela dans le but de permettre à la minorité des nains, trolls et autres gnomes, de pouvoir participer à des épreuves équestres.

Bref le Purcent fulminait sévère. Déjà la publicité, bien que ridicule, surfant sur le concept du water polo à poneys lui congestionnait grave les écoutilles, mais voilà que les vieux croulants du CIO débâtaient et lantiponnaient sur cette avancée grandiose qu'était la mise en avant des minorités.

Foutaises s’étranglait-il. Les poneys, ces viles bestioles, n’étaient bonnes qu’à faire du steak haché 100% pur bœuf roumain. Rien d’autres.

Bref pour Norbaert, c’était pas de pot, n’était-il pas !

Il jura de les avoir par la peau du nez … les vieux croulants, en reprenant une boulette Ikea !

365 Obsolètes


28 avril 2013

Riotte


A un jet d’œil je la voyais. Elle paradait Mytilda.
En grands gestes bien amples, elle était en pleine conversation téléphonique avec une des adeptes de sa clique ptériomorphe. Je voyais bien qu’elle essayait d’expliquer ce qu’elle pourrait faire afin de porter atteinte à mon intégrité physique.

Il était clair que sa clique me cherchait riotte. Me pousser à l’affrontement, voilà sûrement quel était leur plan.

Cependant, ces derniers jours je me tenais à l’écart. Tandis qu'elles s’entrainaient les vilaines, j’étais de mon côté affaibli par quelques soubresauts d’ordres météorologiques portant atteinte à ma santé.

Bref … il me fallait jouer la montre. Mais qu’elles se rassurent, je serais là pour l’affrontement final.

365 Obsolètes


27 avril 2013

Entregent


Véro était habile. Une reine dans le domaine de l’entregent. Rien que ce qu’elle pouvait tenter sur moi relevait déjà des championnats du monde. Roublardise, illusionnisme, machiavélisme étaient quelques-uns de ses innombrables talents dont je pouvais jouir tous les jours.

Hélas pour moi, sa période de femme fatale et ensorceleuse allait subir un sérieux coup de frein.

Je ne sais pas exactement ce qu’elle avait pu dire pour embobiner l’assurance, mais elle avait obtenu le prêt à vil prix d’une voiture de remplacement. Bref la chaleur actuelle de nos rapports allait-elle en pâtir ?

Premier indice : Elle ressortait avec ses cop’s. Ce soir c’était alone tout seul devant la télé. Pffuuffff !

365 Obsolètes


26 avril 2013

Blandices


Depuis le coup du Kremlin-Bicêtre, Véro était devenue piétonne. Elle ne se déplaçait plus qu’en transport en commun. La petite touchette à l’aile s’était avérée plus complexe pour le train avant. Bref vu l’âge de la voiture, elle était passée au stade d’épave. (La voiture, pas Véro hein !)

Ça me la rendait un brin sur les nerfs. Et vu la bestiole, c’n’était pas franchement agréable pour mon carma.

Cependant, parfois, elle revêtait sa tenue de femme fatale et me la jouait façon blandice. Je me doutais bien qu’elle avait une entourloupette derrière la tête, mais son crime était si beau et le plaisir si … Enfin bref, je sentais bien qu’il allait falloir que j’investisse dans une nouvelle voiture.

Mais rien ne pressait non ! Nous pouvions encore en discuter un peu !

365 Obsolètes


25 avril 2013

Jocrisse


Jo Christ (enfin il se faisait appeler ainsi) arriva tel un brindezingue, serrage de frein à main, d’un travers approximatif.

La première chose qu’on vit sortir de l’Alpine, modèle tas de boue mastiquée à la truelle, fut une paire de tiag, imitation croco. Enfin, vu l’ancienneté des chausses, on ne pouvait que supputer.

Jo Christ, banane rebelle, imitation cuir (à frange !) sur le dos, Ray Ban made in china en bouche, se dirigea vers le bar.

- Salut les p’tits mousses. Fait soif. René, mets moi un Ricard … Et tu ne le noie pas, hein !
A la santé du Dieu Long !
Son téléphone (qui ne faisait même pas mèl) sonna.
On entendit une voix de vilaine lui ordonner de rentrer. Qu’il y avait le ménage à finir, le linge à repasser et d’la vaisselle dans l’évier. Ah et ne pas oublier de prendre un bâtard ... chez le boulanger.

Il nous regarda :

- Allez les p’tits mousses, j’vais aller faire une virée en Alpine au casino. Whaouh, Rock’n’Roll.

- Ouais, salut Jocrisse, répondîmes-nous en cœur
Heureusement, il ne comprendrait jamais le jeu de mot.

365 Obsolètes


24 avril 2013

Caliborgnon


Dieu que ce monde est rempli de Caliborgnons …
Pis, plus on y est haut placé, plus le phénomène est inquiétant !

On ne voit plus rien … comme si les œillères du billet vert devenaient des excroissances poussant à la cécité !
On ne voit plus ce qui se passe à la base. Le vertige des sommets, peut-être !

J’en étais à ces considérations, quand Véro daigna enfin me répondre :

- Tu m’en fais un beau Caliborgnon, mon p’tit Caliméro

- Ben pourquoi tu dis ça ?

- Pour rien … ça fait 10 minutes que tu pérores alors que je virevolte telle l’abeille butineuse, la cuisse galbée d’un bas sensuel que laisse suggérer négligemment ma tenue …
Je la scrutai de bas en haut … Quel caliborgnon avais-je été !

Bref nous avons fini à califourchon …

365 Obsolètes


23 avril 2013

Imboire


Imboire mes lèvres de ton délicat jus
Ô mon adorée moule lovée dans ta marinière
La main tremblante  lorsqu’elle frôle le dessus
De ta cassolette odorante où  elle se sert

Mes doigts je porte délicatement à ma bouche
Surtout si de saveur curry tu es épicée
J’écarte de ta partie charnue toutes impuretés
Avant que sur l’immaculé blanc je te couche

Imboire mes lèvres de ton subtil jus
Jusqu’à la satiété, la peau bien tendue
Quand je m’adonne, mes repères je perds
Moule tu es mon entrée, plat, dessert

Moule tu me donnes la frite,
Moule comes to me
Moule tu me donnes la frite
Moule comes over me.

365 Obsolètes


22 avril 2013

Randon


Rendons tout d’abord ce qui est à César. A tout hasard, ça ne mangera pas de pain.

Bref, soyons fous, soyons impétueux !

En effet, César, par décision du 7 Brutoir de l’an 34 (vers 18 H 00 si je me souviens bien), a octroyé à l’illustre esclave Marcel, célèbre pour ses gnons mémorables lors de pugilats qui le furent tout autant, le rang d’hauts gnons.
Hélas, le dit Marcel n’en profita que très peu, puisqu’il fut décapité le lendemain pour avoir malheureusement parcouru la Reine d’un randon légendaire. Et tout ça au milieu de l’arène (Ou était-ce juste l’inverse ?) devant une foule ébahie (Eh ben dit donc !!!).

Cet événement historique, fit d’ailleurs dire quelques siècles plus tard, au bon roi sans règne Ulrich de Naire la fameuse parabole : « D’une randon né, bâtard tu finiras ».
Sentence que peu captèrent du fait d’une mauvaise réception, n’ayant probablement jamais su que la sus dite reine donna naissance à un bâtard qui fut placé en toute discrétion chez un boulanger prénommé Zaza, du côté de Marseille. Mais ça c’est une autre histoire.

365 Obsolètes

PS : L'auteur reconnaît la participation morale et exceptionnelle de 6îles ... Aka B2000, etc.


21 avril 2013

Jober


La moule team.

Voilà bien ce qui me manquait. Non content de subir les foudres de Véro, voilà que Mytilda et sa clique ptériomorphe parlaient de passer à une phase active de leur grand projet : Ma disparition.

Ma voisine de bureau était confiante. Son regard en coin devenait me semble-t-il de plus en plus fourbe. Pourtant j’avais cru comprendre qu’actuellement, elles n’étaient pas au top de leur forme niveau entraînement. Comme un relâchement.
D’ailleurs je l’avais jobé sur le sujet en lui signifiant qu’un bandeau sur les yeux, les mains attachées dans le dos, j’arriverais encore à les réduire au silence.

Peut-être une erreur d’appréciation. Bref le jobeur (oui ... grand sportif le gars !) que j’étais pour le coup allait devoir redoubler de prudence.

365 Obsolètes


20 avril 2013

Riocher


Véro se tourna vers moi.
J’ai tout de suite senti que ce n’était pas positif.
Depuis le coup du portable éteint, je sens bien qu’elle m’en veut.

Si … mon oreiller sur le canapé quand je suis rentré était un signe. Mes affaires ayant subitement migré à la cave le lendemain en était un autre aussi.

Et ce matin, je cherche mes clés depuis 30 minutes, légèrement en retard, quand ce petit texte commence.

Je lui demande si par un heureux hasard elle ne les aurait pas vues. Elle me répond que si, en riochant, avant d'ajouter qu'elle les avait par contre postées hier soir à l’adresse de mon boulot.

Bref, j’suis bon pour un gros retard et les transports en commun. Pffuffffff …


365 Obsolètes


19 avril 2013

Embâter


J’suis bien embâter.

Mais non pas un âne bâté … non, …, embâter.
Bref … pas vraiment d’idée pour aujourd’hui.
La maladie, la fièvre, la fatigue, font que mes neurones sont empâtées.

Quoi … comment ça en terrine ???
Mais non empâtées … en un seul mot !
Oh … du nerf les enfants, c’est moi qui suis supposé être HS.

M’enfin, voilà … aujourd’hui ç’est minimum syndical. Ça m’ennuie, ça m’embarrasse, ça m’embête, bref ça m’embâte (de baseball !) carrément. On verra demain s’il y a amélioration.

365 Obsolètes


18 avril 2013

Bissêtre


Véro elle est en colère ce soir.
Une sombre histoire d’abruti lui ayant réduit une aile à un rond-point au Kremlin-Bicêtre. J’en prends pour le grade de la gente masculine.

Apparemment, malgré des millénaires de relations et d’échanges plutôt fructueux entre les hommes et les femmes, elle a décrété que l’Homme est le plus grand bissêtre que la Femme puisse croiser.

Je tente une approche pour la réconforter, mais elle me crie de ne pas l’approcher. Son regard noir me dit d’ailleurs de dégager. Loin.

Je sors, et pars rejoindre des potes. A peine arrivé au bar, mon portable sonne. C’est Véro.
Apparemment y’a plus de connexion à la maison. Faut que je revienne au plus vite pour réparer, je cite « cette merde que t’as installé ».

Finalement, bissêtre pour bissêtre, j’ai coupé mon portable, et bu quelques verres !

365 Obsolètes


17 avril 2013

Janoterie


Ah, ..., si le monde pouvait évoluer dans une sphère de janoterie.

Oui … un monde où tout serait simple, niais. Pas de truc compliqué, pas de théorie libérale où la consommation perpétuelle serait sensé apporter le bonheur (ça se saurait, non !). Pas de dictateur (trop compliqué à mettre en place …). Rien … Que des adeptes de la janoterie.

Des fois, je me dis que ce serait bien. Juste vivre, sourire, rire, raconter des trucs sans queue ni tête. Bref, le bonheur. La substance B en quelque sorte. 
Et entre nous, il y a des fois dans mes journées, avec « B2000 », et bien j’ai l’impression d’y être dans la sphère de la janoterie.

Et vous savez quoi : Je surkiffe ces instants !

365 Obsolètes


16 avril 2013

Zinzolin


Les Fourbasses …

Enfin je présume …

OK, je vous résume.

Alors qu’hier soir je sortais nonchalamment du cinéma, que j’étais presque rendu à mon véhicule,  voilà t’y pas mon bon Hercule qu’une bande d’encagoulées se jette devant moi :


« Bouge pas faquin de mâle, nous allons t’occire ».

Bon que croyez-vous que j’ai fait ? ben j’ai bougé à la vitesse de l’éclair. J’en ai bousculé deux qui rapidement se sont retrouvés sur leurs séants. Il en restait deux autres. La première cagoule prit la fuite, la deuxième se jeta la tête la première sur mon poing avant de s’enfuir avec les deux autres qui s’étaient relevés.

Je soupçonne Mytilda et sa clique ptériomorphe. Mais il me manque une preuve.

L’œil zinzolin de Mytilda ce matin signifierait-il quelque chose ?

365 Obsolètes


15 avril 2013

Guingois


Véro et moi, on vit une histoire peu conventionnelle.

Rien n’est réellement ce qu’il devrait être.
Rien n’est planifié. Rien n’est prévu. Tout ce qui pourrait l’être, nous ne le suivrions pas.

Je dirais que notre couple va de guingois. Étonnamment, cette façon biscornue de faire, semble mettre du piquant à notre parcours.
Quand je penche à gauche, invariablement ma concubine tangue à droite.
C’est comme ça. A croire que nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre. Personne ne parie un peso sur notre couple, et pourtant il dure …

Je ne connais aucune âme qui m’exaspère autant que Véro (Elle en pense de même à mon sujet).

Bref à croire que le fait de se tirer dans les pattes, de tirer chacun de notre côté à forces égales, a pour conséquence finale de nous faire filer droit.

Un travers à la logique, quoi !

365 Obsolètes


14 avril 2013

Ragoulement


J’ai remarqué que parfois Mytilda, …, et bien elle me fait penser à une petite chatte.
Elle émet une sorte de ragoulement. Surtout quand elle pense à m’occire.

Je le vois à son regard. Elle me regarde de biais, un léger sourire naissant à la commissure de ses lèvres. Et geint ce petit bruit.
Je sais alors qu’elle est satisfaite. Qu’elle atteint un niveau de plaisir que seule elle et sa clique peuvent considérer comme quelque chose de bon.

Personnellement je ne comprends pas en quoi on retirerait la moindre satisfaction à occire un individu. Qui plus est moi.

Bref … je la garde à l’œil la petite chatte. On verra bien qui ragoulera le dernier !

365 Obsolètes


13 avril 2013

Janotisme


Je ne peux résister aujourd’hui à mettre la définition du mot. Limite tu comprends encore moins de quoi ça parle … C’est parti : « Construction vicieuse de la phrase qui donne lieu à des amphibologies ridicules ».

Ah, ah, ah … on fait moins son malin là ! Bon amphibologie, ça a sûrement un rapport avec l'eau, non !!! Enfin ça doit être pas trop loin de amphibie … Enfin je pense.

Tiens prenons la moule, cet être pouvant vivre sous l’eau et hors de l’eau (bon pas trop longtemps, mais un peu tout de même). Si l’on voulait faire dans le janotisme, on pourrait dire qu’une moule humide sur les bords, est preuve d’une moule en bonne santé. Limite joyeuse (ou soyeuse ?). Il en va de même pour l’huître.

A moins que finalement, le janotisme soit un mot décrivant le fait d’être admirateur de Véronique Jannot. Ou encore de croire en Jeannot Lapin. Allez savoir !

365 Obsolètes


12 avril 2013

Riflade


Peine de cœur ne tue pas.

Certes.
Cependant ça blesse. Profondément même. Ce n’est pas de la riflade.
Non … c’est du gros coup de poignard. Le genre d’atteinte corporelle qui saigne abondamment. Il y a même des fois ça ne s’arrête jamais … Où un maigre filet de sang coule à jamais. Rien n’arrivant à cautériser la plaie.

J’en étais à ces considérations quand Véro s’inscrivit en faux. Évidemment.
Pudibonderie, me lâcha-t-elle. Faiblesse de romantique à la con.

Je n’ai pas relevé. Je crois que Véro et moi, sur le sujet, on ne doit pas être raccord. J’ai remis mon DVD « in the mood for love » en route. Elle est retournée dans le salon voir les “douze salopards”.

Ô joie de la vie de couple !

365 Obsolètes


11 avril 2013

Écornifler


Avec la crise qui chaque jour nous épuise peu à peu, j’ai parfois l’impression que les employeurs considèrent que les salariés, leurs subalternes, ne sont que de vils sangsues, ne faisant rien d’autres que d’écornifler …

C’est vrai quoi, cette plèbe qui réclame, si on l’écoutait, d’être mieux payée ne voit pas tout le mal que cela représente de payer quasiment 1000 €/mois un smicard. A cette allure c’est la fin des haricots. Du haut de ces 4 Smic, le « manager » lui sait que c’est beaucoup trop. Il sait que pour 0.7 $/heure il a de l’indien à vil prix.

A moins que la vérité soit ailleurs, tout comme les écornifleurs. En Suisse, en Autriche, au Luxembourg, Caïman, etc.


Qui écornifle qui !
365 Obsolètes

Sources : New York times

 


10 avril 2013

Bisquer


Est-ce que le homard bisque quand il voit la marmite dans laquelle il va finir ?
Allez savoir …

Cependant, j’en connais d’autres qui doivent bisquer en ce moment … Si !
Prenons, par exemple, ceux qui ont cru à la république irréprochable de Normal Président. Dans le fion Gaston, ouais ! Le cas Huzac leur a bien élargi l’arrière train.

Même Véro, ma reine apolitique (oui … sans cela elle aurait pris les armes depuis longtemps afin de les snipper un à un … les cancres, là !) m’a dit que ça lui trouait le fondement.

Quant à Mytilda … à ce jour, on se bisque mutuellement. Je respire encore … ah, ah, ah ! (Ultra private joke).

365 Obsolètes


09 avril 2013

Ingambe


Mytilda n’était pas très ingambe ce matin.

La faute à moult excès l’amenant sur une pente dangereuse, qui empiètent sur ce juste sommeil, si récupérateur.

Bref, ma collègue, vénéneuse ptériomorphe, peut toujours lancer ses vils menaces envers ma personnes, elle n’effraierait même pas une mouche qui se serait vue parfumée au Baygon.

Les yeux fermés, les deux bras attachés dans le dos, que je les materais encore, elle et sa team de révolutionnaires de la Wing !

Bref c’est tout guilleret que je suis rentré ce soir. Pour dire j’ai même offert des roses à Véro. Elle déteste les roses Véro (Ô taquinerie quotidienne quand tu nous tiens).

365 Obsolètes


08 avril 2013

Cagnard*


Étrange ça de ramener la fainéantise à l’image du Chien.
Certes un chien ne fait pas grand-chose … mais avez-vous déjà observé un chat ?

Parce que niveau roi fainéant, l’animal s’impose, croyez-moi.
De véritables vermines de canapé, de descente de lit et autre endroit moelleux que ces félins.

Bref, je m’inscris en faux fasse à ce terme. J’utiliserais plus volontiers « Chagnard », voire « félignard » ou « moulgnard » (C’est pour faire plaisir à des vermines ptériomorphes ;-)), en lieu et place de ce fumeux cagnard.

Sur ce je retourne à ma sieste, car en l’absence actuelle de tout cagnard, je tiens tout de même à faire comme ci.

*: Qui a la fainéantise du chien couché

365 Obsolètes


07 avril 2013

Polypharmaque


Cahuzac quelque part est un peu polypharmaque. Il a voulu administrer des remèdes en grands nombres alors qu’il refusait de s’en appliquer, fusse un seul, à lui-même.

Un Polygame, une nymphomane pourraient tout autant être vues sous cet angle médical. Ils se prescrivent des remèdes à leurs angoisses (C’est beau de mettre ça sous le coup d’angoisses, d’obscures fractures de l’enfance, etc.) existentielles.

Par contre ma Véro, elle est une mauvaise polypharmaque, parce que vu tout ce que j’avale, ben j’ai tout de même bien souvent mal à la tête. Triste constat ou joie futile d’un maso qui s’ignore. Je cherche encore !

365 Obsolètes


06 avril 2013

Jactance


Ah, ah, ah encore un de pris.

Encore un roi de la jactance alors qu’ils ne valent pas un pet de lapin (Et un lapin même pas malade !) qui se fait prendre la main dans le sac d’une vieille dame (La république).

Pis … le type hésite à rendre son siège de député. Manque pas d’air.

M’enfin l’électeur n’a que ce qu’il mérite. On ferme nos gueules depuis tant de temps, que quelque part nous devons être complices. Ou con tout court. C’est aussi une explication fort plausible. Tous nos condamnés ayant depuis été réélus haut la main (Peau de lapin ce coup-ci !).

Pour dire, même la jactance de Véro (Faut l’entendre débiter ma belle !) paraît plus plausible. Et pourtant jamais je ne voterais pour elle.

365 Obsolètes


05 avril 2013

Ric-à-ric


Mytilda a eu vent que je me répands sur sa team ptériomorphe, adepte de la Wing.

Et elle tient à confirmer en le clamant haut et fort, que ric-à-ric leur but n’a pas changé et reste invariablement la disparition de ma personne. Si possible avec en final une dissolution sodique.

Une anamorphose de ma personne étant hors de propos, je me dois d’affronter ce team bi valvaire. Je fais front et n’éprouve aucune crainte face à leurs gesticulations futiles. Elles devraient je pense même craindre mon courroux. On ne sait jamais, sur un malentendu !

[To be continued]

365 Obsolètes


04 avril 2013

Dodiner


Durant l’ombre d’un rêve, juste entre deux songes, mon cœur a dodiné entre deux doux visages. Battant anormalement, le souffle légèrement déviant, la tête s’inclinant, j’ai pu voir deux chemins, deux destins s’ouvrir à mes pieds.

Au fond une grande toile blanche, vierge, où tout semblait à écrire, à dessiner, à inventer.
La première silhouette se retourna et nonchalamment s’évapora sur la toile en un magnifique paysage.
Puis, alors que je me décidais enfin à essayer de rejoindre la deuxième, cette dernière se jeta à son tour sur la toile en laissant l’impression d’un magnifique levé de soleil.

La lumière était pure et étincelante. J’ai fermé brièvement les yeux puis me suis réveillé. 6 H 43 au réveil. Et merde !

365 Obsolètes


03 avril 2013

Assoter


Mytilda.
Ma voisine de bureau s’est assotée d’une révolution.
La wing revolution [Un art martial issu d’une scission apparemment !] pour être exact. Ainsi que diverses ramifications d’ordres ptériomorphes.

Bref, passant le plus clair de mon temps non loin de cette personne, il me semble qu’à mon tour j’ai développé pour elle et sa bande de mollusques (en voulant clairement à ma peau, ne nions pas la réalité !), une sorte de curiosité, d’attirance (peut-être pas d'ordre passionnelle) face à leur curieux et illusoire hobbie.

Bref … je reste sur mes gardes et j’analyse finement leurs circonvolutions, avec un œil amusé [à 90% … ;-))]


365 Obsolètes


02 avril 2013

Impollue


Elle est bien bonne celle-là …

« Je n’ai jamais eu, et n’aurais jamais de compte en Suisse ».
Merde alors, même Pinocchio n’avait jamais osé un mensonge aussi pourri.

Oh … il a abusé de l’eau ferrugineuse qué s’appellerio Cahuzac, le très 16ième ex ministre du budget pour se croire impollué de la sorte, alors qu’il avait les pieds dans la merde depuis le début.

C’est là que Véro a éteint la télé, a pris une pose lascive et m’a déclaré :

« Imagine que je suis la suisse et que je te permette de pénétrer dans le coffre de ma banque, est-ce que tu y ferais un dépôt ? »

Évidemment là … vu sous cet angle, …, je suis devenu hors la loi ! 


365 Obsolètes


01 avril 2013

Crevaille



Lundi.
Pâques est passé par là. Après le carême, est venu le temps de fêter sa fin en faisant crevaille.

Il n’est guère étonnant que suite à l’abus de chocolat, et/ou autres confiseries, quelques estomacs peu entraînés puissent faire subir quelques indélicatesses et désagréments à leurs propriétaires.

Fichues cloches et autres lapins (crétins ?) devraient être livrés avec un avertissement (« peu nuire à une bonne digestion »), voire une peu de charbon végétal activé … afin d’être encore un peu actif en ce jour ;-)

365 Obsolètes