Jo Christ (enfin il se faisait appeler ainsi) arriva tel un brindezingue, serrage de frein à main, d’un travers approximatif.
La première chose qu’on vit sortir de l’Alpine, modèle tas de boue mastiquée à la truelle, fut une paire de tiag, imitation croco. Enfin, vu l’ancienneté des chausses, on ne pouvait que supputer.
Jo Christ, banane rebelle, imitation cuir (à frange !) sur le dos, Ray Ban made in china en bouche, se dirigea vers le bar.
- Salut les p’tits mousses. Fait soif. René, mets moi un Ricard … Et tu ne le noie pas, hein !Son téléphone (qui ne faisait même pas mèl) sonna.
A la santé du Dieu Long !
On entendit une voix de vilaine lui ordonner de rentrer. Qu’il y avait le ménage à finir, le linge à repasser et d’la vaisselle dans l’évier. Ah et ne pas oublier de prendre un bâtard ... chez le boulanger.
Il nous regarda :
- Allez les p’tits mousses, j’vais aller faire une virée en Alpine au casino. Whaouh, Rock’n’Roll.Heureusement, il ne comprendrait jamais le jeu de mot.
- Ouais, salut Jocrisse, répondîmes-nous en cœur
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