Enganter

Parfois, les soirs où j’obtiens mon bon de sortie, mes amis me demandent ce qui m’a bien pris le jour où je me suis lancé sur la voie de la séduction envers Véro.

C’est vrai, ils en ont un peu peur. J’avoue ne pas trop les comprendre, elle qui n’est que douceur et bonté. J’ai beau leur expliquer que je l’ai engantée sans aucun effort, qu’elle a succombé à mon charme indéfini, …, toujours est-il qu’apparemment ils ne comprennent pas. Du moins doutent-ils que nous soyons bien assortis.

Je finissais mon premier demi quand j’ai reçu un texto : « 22 H 15. Ça suffit, j’ai plus d’affaires repassées. Tu rentres ! ».

J’ai laissé mes potes en leur disant que j’étais désolé, mais que le devoir m’appeler. La rançon du succès quoi !

365 Obsolètes

Obsolète

L'obsolescence programmée.
Cruel destin de nos objets modernes, de nos joujoux plus ou moins adorés.
Les fabricants font tout pour que leurs produits deviennent, à plus ou moins brèves échéances, obsolètes.
Rien que le fait de renouveler leurs modèles annuellement (voire par cycle encore plus bref) pousse à l’obsolescence. Bien que l’objet fonctionne toujours, dans l’esprit des consommateurs, on martèle l’idée que ce dernier est vieux et dépassé.
Il existe aussi les cas où l’on fait en sorte que l’appareil cesse de fonctionner avec des pièces qui ne fonctionnent plus après X heures d’utilisations, des batteries que l’on ne peut changer, ou dont le prix est quasi équivalent à un appareil neuf quand cela s’avère possible. 

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Impétrer

Elle était là, à mes pieds, implorante.
Elle espérait que face à ses larmoyantes suppliques je cède. Qu’elle impétre ce qu’elle venait chercher. Que face à ses simulacres de petite fille malheureuse, je m’adonne à mes faiblesses, et accède à ses demandes.

Mais pour qui me prenait-elle. Je la chassais véhémentement de la suite nuptiale, fort du juste courroux qu’elle méritait.

C’est là qu’un vigoureux coup de coude me tira de ce doux rêve.
Véro était au dessus de moi et me criait d’aller ronfler sur le canapé. Je pris mon oreiller et parti vers le salon comme un prince. Sans me retourner.

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Ribote

Haribo c’est beau la vie …

Ouais, …, bof …

Un Riboteur (contre les sorciers noirs du temple obscur) … ça va, …, trois bonjour les dégâts !

Ouais … je sais, c’est super bof bof aujourd’hui.

Voilà ce qui arrive quand on se met à écrire un p’tit texte après avoir riboté en s’adonnant au plaisir sucré des îles … On frôle le ridicule.

M’enfin, m’en fous … il ne tue pas ! 

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Le dépris

- Tu entraperçois mes pieds dans la glace ?
- Oui
- Tu les estimes peut être jolis ?
- Oui, parfois !
- Et mes chevilles, tu les apprécies ?
- Ça va
- Tu les apprécies mes genoux aussi ?
- Oui, j’apprécie un peu tes genoux
- Et mes cuisses ?
- Aussi !
- Tu entraperçois mon derrière dans la glace ?
- Ça dépend de l’angle
- Tu les juges jolies mes fesses ?
- Oui, pas trop mal !
- Je me mets à genoux ?
- Non, n’va pas te blesser !
- Et mes seins tu les apprécies ?
- Oui, proportionnellement !
- Doucement, pas si fort !
- chochotte !
- Qu’est ce que tu préfères mes seins ou la pointe de mes seins
- Je ne sais pas, ça fait les deux chez toi ?
- Et mes épaules tu les apprécies ?
- Oui, … enfin …
- Je trouve qu’elles sont pas assez rondes
- Et mes bras ?
- Et mon visage ?
- Ouais … aussi  !
- Tout ? Ma bouche, mes yeux, mon nez, mes oreilles ?
- Oui, ne soyons pas difficile !
- Donc tu m’apprécies totalement
- Oui, m’enfin  je ne t’apprécie pas totalement, pas tendrement, plutôt tragiquement
- Moi aussi Paul !

In le Dépris, le nouveau film de J-L Chaudard.

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Alouvi

Véro.
N’est-il pas femme plus gracieuse que ma mie.

Bon … ouais peut être qu’il en existe certaines !
Beaucoup en fait.

Mais oh … Véro c’est un amour. Enfin … des fois !

Tenez, pas plus tard que ce soir, elle rentre d’une soirée filles vers les 2-3 heures du mat. Un peu fatiguée et alouvie, elle hurle (normale … elle est alouvie que je viens de vous dire) qu’il n’y a rien à manger.
Bon … ben là je me lève et je vais lui faire un truc à manger pour qu’elle arrête de beugler (on a déjà une pétition des voisins au cul). Et bien vous savez quoi … Elle m’a dit merci et bonne nuit dans un rôt en partant se coucher alors que je débarrassais pour faire la vaisselle.

Alors … c’n’est pas la grâce et la classe Véro !

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Imbriaque

Mytilda et sa bande de mollusques (Bivalves … soyons précis !) ont décrété [en plus de vouloir m’occire] que j’étais un imbriaque de base.

Outre que j’en ai autant à leur service (surtout pour le côté ivre et stupide de la chose), je trouve fort distrayant cette lubie irréaliste qu’elles ont.
M’occire !
N’est-il pas projet plus irréalisable quand on connaît la puissance de feu qui couve en moi.
D’un simple claquement de doigts, tel le sphinx Volfoni, je te disperserais ce tas de ptériomorphes à coup de C4 (Soyons moderne). Même pas je sortirais la 12.7 en guise d’avertissement.

Pffuuiiittt … d’un claquement de doigt vous dis-je ! 

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Cacochyme

Mon ange, mon bel amour
Déploie ses ailes majestueuses,
Tel l’improbable Phénix du jour
Se métamorphosant en mouette rieuse

Elle qui peut sembler cacochyme
A la grâce d’une mouette sublime
Je couve son lent et doux envol
L’encourage jusqu’à ce qu’elle décolle

Mon ange, mon bel amour
A déployé ses ailes majestueuses
Désormais elle vole en circonvolutions gracieuses
Que j’accompagne tours après tours.

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Écorche-cul

Véro est rentrée furax. Une vraie tornade.

J’ai eu le droit en guise de bonsoir à un « Oh … toi ferme là … Ne dis rien ! »
Je l’ai vu prendre ensuite la direction de la salle de bain. C’est là que j’ai vu son arrière train.
Oh … n’allez pas penser que je suis un pervers. Non juste qu’il était … comment vous dire, …, tout crotté quoi. Elle est ressortie de la douche en peignoir, a lancé une machine, puis toujours furibarde elle s’est planter devant moi :

- Je suis tombé sur le  trottoir, en bas où ils font les travaux. Si jamais il te venait à l’esprit de souligner que je ne sais me déplacer que telle une guenuche en écorche-cul … et bien garde le dans ton claque merde. A jamais. C’est clair !

Puis elle est partie dans la chambre.

Bref Véro est rentrée furax. La routine.

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Nonobstant

Edmond rangeait son secrétaire. Le tiroir du haut fermait mal. Quelque chose empêchait sa fermeture complète.

Edmond l’ouvrit d’un coup sec. Il vit la lettre. La fameuse lettre. Celle qui le bouleversait autant qu’elle le dérangeait. Cette lettre était un cap à franchir à elle seule.
Ce soir il n’en avait pas le courage. Non il n’allait pas relire ses lignes noires. Il allait tout simplement remettre la missive au fond du tiroir. Il s’amusa à la lancer vers le tiroir, à la regarder choir et voir si à la fin de l’envoi elle toucherait le fond du tiroir.
L’enveloppe s’y posa telle une feuille, et Edmond, nonobstant, referma le tiroir d’un coup sec !

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Godan

Une petite voix. Une toute petite voix.
Depuis tant de temps elle murmure son histoire, ses histoires … à nos oreilles.

Depuis notre enfance … elle répète inlassablement sa petite ritournelle. En dehors d’elle, nulle autre voie. Cela pourrait prêter à sourire si ce n’est que malgré la chute infernale, la sensation du gouffre abyssal s’ouvrant sous nos pieds, la voix, la petite voix sournoise, nous sert encore et toujours son godan.
« Tout est sous contrôle, le monde libéral veut ton bonheur et va te sauver ».

Et tous les matins, au réveil, le cauchemar au lieu de s’évanouir devient réalité.

Une petite voix. Rien qu’une toute petite voix …

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Ribon-ribaine

Mercredi.

Je dois refaire mon passeport et ma carte d’identité. Il paraît que l’administration s’est lancée dans la simplification administrative.
Apparemment je ne dois pas avoir la même notion qu’elle. Le concept de simplification ne doit pas correspondre à rendre, ribon-ribaine, les démarches simples et aisées.
Quand je lis le nombre de documents à fournir (copies plus originaux), les photos (Merci de ne pas sourire), l’archaïque timbre fiscal (Va trouver ça au milieu de nulle part !), le Cerfa à ne surtout pas remplir au stylo ( ???) le rendez-vous à prendre juste pour remettre la demande … je me dis que, décidément, le terme de simplification doit revêtir un sens particulier au niveau de l’administration.

Allez … trouver un timbre fiscal !

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Coule

Ah … nos élites. Cette caste d’êtres qui se présentent comme des semi dieux à la science infuse (mais elle a trop infusé à mon avis … ne reste plus qu’un crasseux jus de chaussettes)  est à l’image de la décadence de notre environnement. Ça fissure, ça craque de tous côtés.

Alors qu’ils devraient être de fidèles serviteurs, d’honnêtes valets, défenseurs de la république, ils ne sont que de vils employés du peuple, le trompant sans vergogne par moult indélicatesses et malversations qui sont comme autant de coules infligés à leur employeur, la belle Marianne.

Du futur gibier de potence, paraît-il !

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Alliciante

Lundi. Retour de vacances.
Les bouchons du matin par un temps chagrin. Apparemment rien n’a changé.

Arrivé au bureau, direction la machine à café pour le petit noir du matin.
Tiens la machine a été réparée. L’expresso est de nouveau disponible. Pour le coup, dans ce domaine il y a du changement. François devrait en prendre de la graine !

Mytilda est toujours en poste. Elle me dit que son groupuscule me maudit toujours. Que je leur suis comme qui dirait alliciante. Mais dans un genre inversé. Le côté obscur de la force.

Je ferme les yeux … c’est lundi. J’suis pas dans mon lit et pas envie de pipi …

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Hurluberlu

Mytilda (Paraît que c’est d’origine serbo-croate !), ma voisine de bureau fait partie d’un groupuscule ptériomorphe.

Dans son groupe, il y en a certaines qui sont de belles hurluberlues.

Il y a Arcida, deux mètres et une force digne de musclor. Il y a aussi Ostreida, l’inverse d’Arcida. 1 mètre 45. Tout en vivacité, mais pas très futée. Ensuite les jumelles Pinnida et Malleida, ou encore Noetida …
En tout, une petite dizaine qui espère dans leurs rêves les plus fous me dompter et me réduire en poussière.

Elles disent qu’elles voient en moi un ennemi de la cause.
Bref un team d’hurluberlues adeptes de la Wing attitude, que je guette du coin de l’œil … Il faut toujours se méfier … on ne sait jamais, sur un malentendu, l’attaque pourrait faire mal ! 

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Vairon

Quand tu choppes certaines maladies, ton teint prend parfois des tournures de vairon.
L’hiver … cette saison si peu chaleureuse, incline hélas à s’y adonner.

A nos corps défendant, évidemment. Je sors justement d’une de ces périodes troubles, où le flou n’a rien d’artistique. Où les vertiges ne sont pas de l’amour, mais bel et bien l’expression que quelque chose ne tourne pas rond dans nos fors intérieurs.

Et ne comptez pas sûr Véro pour jouer les mères poules. Bizarrement, en ces instants … vous n’existez plus et elle s’évanouie dans la nature. Sûrement la peur de la contagion ;-)

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Discord

Du bruit.

De la fureur … des cris … des IVBI (Insultes Volantes Bien Identifiées) …

Véro est à elle seule l’élément manquant à la discord.

Prise à part, seule, cette jolie plante égaie et illumine les endroits où elle se pose, où elle fleurit.
Hélas …. Mettez le moindre autre plant à côté pour que le chaos naisse. Einstein aurait sûrement trouvé fort intéressant d’étudier ce phénomène. Cette capacité à faire naître une aussi grande énergie de ce frêle corps …

Allez j’y retourne … ma douce me cherche. Aïe !

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Nanan

Il parait qu’il y a des subtils instants de nos vies, qui sont plus précieux que n’importe quelle richesse. Un seul de ces instants aurait le pouvoir de rendre heureux, de faire apparaître le plus radieux sourire à la commissure des lèvres de son propriétaire.

Ces instants tout à fait nanan (Pourtant les fine young avaient chanté « Nan nan nan … I’m not satisfied ») j’en ai connu et espère encore en connaître beaucoup.

Que de belles et gracieuses imperfections viennent dérouter le morne destin de l’être sans maître … et fasse naître ce petit sourire diabolique …

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Glossographe

Ah bah tiens, elle est bonne celle-là …

Véro vient voir, …, tu sais le truc sur les obsolètes … ouais le truc dont tu ne cesses de me répéter l’inutilité, …, ben tu connais le mot du jour ?

Non. Et bien c’est « Glossographe ».

Et c’est à peu près ce que je … enfin, ce qu’on fait tous les jours.

Comment ça tu t’en tapes comme de l’an 40. C’n’est pas gentil ça. Tu brimes mes élans créatifs.

Hein … mais non pas l’animal. Quoi … je ferais bien d’en avoir ailleurs des élans créatifs.

Pffufff, avec toi Véro, dès qu’on essaye d’élever le niveau c’est peine perdue …

Quoi, …, pour ce qui est d’élever le niveau il faudrait que je m’y mette …

Pffuffff …

Vous savez quoi … ben Glossographe, c’n’est pas gagné !

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Rémotis

« Habemus papam ».

Voilà ce que la chrétienté attend désormais. Depuis la démission de Ben « La chapelle » sixteen, les Catholiques sont orphelins.

Mais aujourd’hui, avec le début du conclave, l’attente commence. La masse pieuse, elle, est tenue rémotis, car rien ne filtrera de l’élection.

Seules des volutes de fumée égaieront cette attente. En dehors de ça nada. Que dalle !

Puis, le moment venu, l’élu aux pompes rouges apparaîtra au balcon et fera coucou.

Oui, tout ça pour ça.

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Coqueter

Coqueter. J’avoue piteusement que cela peut m’arriver à l’occasion.
Je revêts alors ma tenue de vieux paon, histoire, probablement illusoire, de susciter l’intérêt du sexe opposé.

Je balbutie quelques inepties, sûrement élégantes mais toutes aussi inutiles si l’on se réfère aux résultats de ses quelques sérénades.

Oh, cela a pu avoir quelques conséquences heureuses, mais à ce jour elles n’ont sur la durée eue que l’existence d’un feu de paille.

Vous me direz « et Véro dans tout ça ? ».

Et bien je vous avoue, le jury est en conclave, et à ce jour rien n’a filtré sur le vote final.

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Ahontir

J’ai parfois l’âme d’un justicier. Bel héros sur son blanc destrier, redresseur de tort, distributeur de mandales pour malfaisants.

Hélas, je n’ai que l’âme. Adieu gloire et honneur. Par trop souvent je brime ces élans, par couardise, par peur de mal faire, par le sentiment d’inutilité de certaines bravades qui me viennent.

Tenez, prenez par exemple les p’tits morveux du bas de mon HLM, revendeurs locaux de shit. Dans l’attente du client, ils font les beaux, sifflent les filles ayant le malheur de passer à proximité.

J’aimerais pouvoir leur crier qu’avec leur dégaine de clochard semi loosers, il ferait mieux de viser des rapports onanistes, histoire de les ahontir un peu. Mais pas sûr qu’ils comprennent.

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Guenuche

Véro, quand elle m’excède, quand elle me pousse à bout, il m’arrive de lui lancer à la figure qu’elle n’est qu’une vile greluche. Une mégère.

Bien évidemment, au lieu de la calmer, ça ne fait que l’énerver encore plus. Ça l’excite comme une puce. Invariablement, elle conclut en me disant que je n’ai qu’à aller voir ailleurs, à aller rejoindre ma maîtresse. Que je dois bien avoir ça au bureau.

Dans ces instants, elle n’est qu’une guenuche. Et au bureau ça ne vaut pas mieux, pris que je suis entre une guenuche vietnamienne et une autre rambolitaine (Ascendant crustacé).

Si ça continue je vais finir avec l’armée des douze guenuches au cul moi !

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Bélitre

Je vous en parlais hier.
 
La « mussels team », je ne sais pour quelle raison m’a classé au rang de bélitre (Alors que modestement je dois avouer que je suis tout le contraire !).
Cette obscure confrérie (Composée uniquement de femmes !) menace de s’en prendre à mon intégrité physique. Je subis déjà des pressions (alors évidemment, je les bois !) psychologiques, que ma voisine de bureau m’inflige jour après jour.

Alors pour vous dire, en cette journée de la femme, faudra pas compter sur moi pour caresser dans le sens du poil cette bande de moules. Ah ça non !

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Malemort

Une bande de moules furieuses veut ma mort.
Cette bande d’excitées semble secrètement (croient-elles !) ourdir un complot visant à m’infliger une malemort (pour le côté cruel de la chose).

La moules team qu’elles se nomment entre elles. Enfin, « The mussels team », ce groupuscule ayant apparemment des visées internationales. On rigole !

Bref cette bande de vermines, dont ma propre voisine de bureau fait partie (Je vous reparlerais d’elle prochainement), adeptes d’une pseudo « Wing revolution » (Un abécédaire de la mandale à ce que j’ai compris), croît qu’elle va pouvoir m’occire.

Pfuuffff, …, même pas peur bande de mollusques.

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Girie

Al est triste. Il vient d’apprendre qu’Hugo est mort. Pas l’écrivain hein, …, non, … El comandante.

Al c’est mon voisin d’HLM. Il fait parti de la section du parti communiste local. Alors Hugo, tu penses qu’il l’aimait bien. Cependant là, je trouve que ses giries sont un peu « too much ». A travers le mur je l’entends, il pleure !

Bref il porte bien son nom mon voisin. Monsieur Girie.
Chantal, sa femme, regrette ce côté larmoyant. Elle me dit « Mon Al, il  n’fait pas couillu ».

J’n’ose jamais lui répondre pas contre qu’il est « cornu ».
Oui, …, Chantal elle aime bien le facteur !

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Se relaisser

Quand Véro me prend la tête, quand le monde part en sucette, quand excédé par la bassesse des mentalités, je me sens pousser des ailes de velléité, j’ai envie de tout envoyer balader, pour justement aller me balader.

De partir dans des coins reculés, à l’abri de tous ses casse-pieds et de toutes leurs vanités. Puis de m’y relaisser, histoire de goûter quelques instants d’éternité.

Et puis c’est le drame, j’apprends que l’émir du Qatar à racheter l’endroit et va y faire construire un complexe de luxe où le moindre chiotte même fera 250 m².

Monde de merde.

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Condouloir

Parfois, en regardant par la petit lucarne (malgré le fait qu’elle puisse puissamment me manipuler et jouer avec mon ressenti, mes émotions), mes tripes  me poussent à me condouloir avec les horreurs, les maux, qu’elle daigne porter à ma connaissance.

La misère, la mort, les inégalités, les ignominies qu’elle livre en pâture à mon regard me retournent l’âme et me font douter de notre humanité.
Bien que je garde en tête les possibles manipulations et autres orientations rédactionnelles, j’avoue qu’une ire me prend contre ce monde décadent, qui me semble peu à peu imploser.

Bref, je ne suis qu’un faible dans un monde glorifiant les forts.

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Affolir

Où que porte mon regard
Dans chaque chose que je croise
Au fin fond du val d’Oise
Ou sur la plage de Bidart

Dans une pauvre affiche de pub
Vantant les vertus d’un cube,
Dans un alambiqué nuage
Passant par un soir d’orage

Bref où que mon regard porte
Le destin semble faire en sorte
Qu’il n’y ait que toi Princesse
Ma douce et belle enchanteresse

Jour après jour, au fond de moi
De toi ma raison semble s’affolir
Jour après jour, tu deviens la foi
 Qui me consume jusqu’à en pâlir

Où que porte mon regard
Il n’y a que toi, mon bel étendard.

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Gongonner

Ah Flamby …

Surnom douteux de notre président, beaucoup critiquent le côté vestimentaire de ce dernier.
Des vestes trop longues, des cravates baladeuses ayant tendance à pendouiller à droite, à gauche.

Bref … l’intelligentsia bobo chic pense que l’attirail vestimentaire de notre président aurait tendance à gongonner.

Bref toujours ce fichu problème de l’être et du paraître.
Dans quel sens le mettre … Là est l’éternelle question !

Moi, j’ai ma réponse … même si dans notre société du paraître, de l’image elle ne fait pas forcément recette !

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Conglutiner

Avec Véro, ils nous arrivent de conglutiner.
Ma princesse et moi, nous nous livrons à diverses activités créatives qui nous permettent de donner libre cours à la folie qui nous habite.

Dernièrement nous avons fait une activité qui nous a permis de faire une structure qui ressemblait pas mal à la Tour Eiffel. Ma belle-mère bien sûr  a trouvé ça abjecte en lui trouvant un p’tit côté phallique.

N’importe quoi.

En tout cas, Véro et moi on continue à conglutiner. Car c’est en conglutinant que l’on devient conglutineur. Ça cimente notre couple, il faut bien l’avouer.

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