« T’as bu » me cria Véro dès que j’eus franchi la porte de la chambre.
« Ben un verr… ». Je n’eus pas le temps d’aller plus loin. L’oreiller que je venais de recevoir m’en empêcha. J’étais condamné sans avoir pu me défendre …
J’étais à peine allongé que ma furie personnelle déboula dans le salon.
« Tu t’es vu quand t’as bu » …
« Mais … j’ai seulement pris un panaché »
« Tais-toi … tu mens comme tu respires … Et puis tu as vu l’heure ? » me cria-t-elle
C’est à ce moment que l’on entendit le voisin taper sur le mur et nous crier :
« C’est pas bientôt fini ce tabut … On s’en fout de savoir si ton mec a bu ou pas »
Véro alla tout de suite taper sur le mur en réponse en lançant un élégant « ta gueule », avant d’aller se recoucher, claquant la porte de la chambre au passage.
Moi, je suis allé me faire un p’tit cocktail. Toute peine mérite salaire !
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