- T’es sûre, s’exclama-t-elle.
- Oui … il a fini toute la grenadine …
Véro me regarda l’œil noir.
- T’as fini tout le Teisseire ?
- Mais non … j’n’en bois jamais ! De toute façon j’suis plus sirop sport !
- Oui … fais ton mariole ...
- Il reste un fond de menthe dans le buffet, en bas, rajoutais-je.
- Val … de la menthe ça ira …
Valérie fit signe que ça irait. Véro retourna vers le coin cuisine.
De mon côté je m’occupais en regardant la tissure du nouveau tapis que Véro venait d’acheter et de me faire poser au pied du canapé. Mais je n’eus pas trop de temps pour admirer l’ouvrage, Véro revenant en me faisant signe d’aller prendre l’air. Apparemment, Valérie traversait encore une période amoureuse trouble et ma présence n’était pas souhaitable pour le remontage de moral.
- Bon, je vais aller racheter du Teisseire … A plus.