« Ah » fit Dédé en croisant le regard d’Hafida.
Cette dernière détourna le regard. Elle ne supportait pas ce qu’elle était en train de faire. Elle savait très bien au fond d’elle, qu’il était sa moitié affidée.
Le combat était destructeur au sein de ses entrailles. Partir pour son fils, sa bataille. Loin des yeux de l’occident, son erreur de jeunesse se prenait pour un maître chanteur et kidnappeur. Il fallait qu’elle parte pour le récupérer. Et elle n’avait jamais rien dit à Dédé. Alors pourquoi l’impliquer dans cette histoire.
Elle allait franchir la porte quand Dédé lui dit : « Si c’est à cause de ton fils, je suis au courant »
Elle fit volteface et interrogea du regard l’homme qu’elle s’apprêtait à quitter. Il s’avança, lui prit la main et lui dit tendrement : « C’est ta mère. Elle s’inquiète. Nous allons le ramener crois-moi ».
Oui, Dédé était son affidé.
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