La refuite.
Avouons que parfois nous empruntons ses tortueux sentiers.
Des évidences s’étalent devant nous. C’est flagrant. Tout le monde les voit, mais nous les intéressés, subitement borgnes et malvoyants, ignorons superbement l’autoroute qui s’ouvre devant nous, pour aller nous compliquer l’existence sur des chemins vicinaux des plus chaotiques.
Mais finalement, à la fin, nous nous étalerons lamentablement aux pieds de ces évidences.
J’en étais là de mes réflexions quand Mytilda entra dans le bureau.
Nous étions peut être dans la refuite. Si regardez, ses plans alambiqués et compliqués … alors que, hein, un bon coup de rendez-vous à 17 H 00 sur le parking, une main dans le dos que je lui réglerais son compte.
Elle tourna la tête vers mon poste et me sourit. La fourbasse !
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