Jadis, dans mes années de perdition, abandonné par la vie, l’amitié, l’amour, bref lorsque j’étais au fond du trou, j’avoue avoir eu des penchants excessifs.
Ainsi il ne fut pas rare que, l’âme en peine, le vague à l’âme, etc., je gobelotte comme un chien assoiffé … Tout pourvu qu’on ait l’ivresse.
Je l’ai eu l’ivresse. Mais elle n’était pas gaie, nullement joyeuse. Mon gobelottage n’était qu’un cache misère, une fausse solution.
Et aujourd’hui je me demande si ma voisine ne s’adonne pas à cette activité. Elle hume comme une odeur ambrée et sucrée de rhum depuis quelques temps. Je crois bien que je vais enquêter discrètement.
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