Au boulot, Mytilda était dans une phase assez bizarre. Elle complotait toujours dans l’optique de leur grand plan. Encore plus secrètement qu’auparavant. Je suivais un peu moins ses pérégrinations et autres circonvolutions. Mon état pseudo dépressif du gars larguer (dans tous les sens du terme) m’avait fait baisser la garde.
Ma vigilance était moindre, et je m’acoquinais de cet état de fait, en constatant que je mirais Mytilda sans le filtre de chercher à tout instant le mauvais coup qu’elle pouvait bien préparer. Bref, je la voyais vaquer à son grand projet, sans plus vraiment rien n’y comprendre. Que j’en sois l’éventuelle cible ne m’effleurait même plus l’esprit. Ses gesticulations me permettaient juste de faire s’écouler le temps me séparant du retour au canapé de l’appartement, où je me lovais comme une moule inerte.
Mauvaise hygiène de vie tout même, non !
365 Obsolètes
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