Mon âme, mon esprit étaient un véritable margouillis sentimental.
Il y avait de la haine, du désespoir, de l’incompréhension et quelque part j’en étais quasiment sûr une lueur d’amour. Mais là, à l’instant présent je n’aurais su dire où !
En fait, aux tréfonds, c’était visqueux et gluant, sombre et froid. Mes entrailles se mouvaient dans un gargouillis des plus indolores.
En un mot, je ne me remettais pas du départ de Véro et j’en chiais plus que grave. Il fallait que je comprenne où ça avait bien pu pécher. Sans cela, ma chute pouvait être sans fin.
En même temps, si je ne comprenais finalement jamais … me disais-je … Mon regard se porta sur l’écran scintillant devant moi. Les trombes d’eau d’un Typhon menaçaient Fukushima, alors mes petits états d’âmes pouvaient bien me retourner dans tous les sens, la nature était peut être ainsi faîte, violente et injuste …
365 Obsolètes
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