07 août 2013

Casement


Quand je ferme les yeux, que je me retrouve seul dans mon casement, je plonge au fond de moi. Une sorte de double casement.

Une fois blotti au creux de mes songes, de mes idées, de mes pensées le mensonge n’existe plus.
Plus de faux semblant, de rôle à habiter, à jouer. Il n’y a plus que ma vérité. Dans ma case personne ne ment. A quoi ça servirait. Juste à se mentir à soi-même.

Non, quand mes yeux sont fermés tout devient pur. Mes amours, mes envies, mes passions, mes colères, mes espoirs, mes désespoirs, etc., sont libres de s’exprimer. Aucune crainte d’être jugé. Le regard des autres, de la société, de la morale, de mon éducation ne peuvent rien. Mon esprit vagabonde.

Dans mon casement, parfois, je me demande si ce n’est pas le seul endroit où je suis moi. Libre.

On sonna à la porte. Véro avait encore oublié ses clés !


365 Obsolètes


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