Je fus réveillé pas le froid. Le froid de l’eau qui ruisselait sur mon visage. J’émergeais lentement. Il n’y avait plus qu’Arcida dans la pièce. Le couteau reposait à ses pieds. J’essayais de reprendre mes esprits. La drogue ne me réussissait pas.
- Eh … il est tout rouillé ton couteau ma grande …
- Ah … Ah ouais t’as raison dis voir …
- Mais tu vas me refiler le tétanos si tu me plantes avec cette lame !
- Oh merde …
- Je n’te le fais pas dire. La boulette !
Pense donc … quand la scientifique retrouvera mon cadavre, avec leurs analyses, en 5/5 qu’ils vont trouver que j’ai le tétanos, ils remonteront jusqu’à la souche et 10 minutes après ils sonneront à ta porte …
- Oh … mais c’est la chiasse alors …
- Hein … non le tétanos que je te dis …
- ‘tain … mais je vais te zigouiller avec quoi moi …
- Tiens … et si on ne me zigouillait pas … genre révoltons-nous contre les dictats de la société et toutes les galimafrées que l’on tente de nous faire avaler …
- Ouais … t’as raison … révolution !!!
- C’est ça révolution …
- Aïe … merde j’ai une poussière dans l’œil ... ça fait un mal de chien !
- Fais voir …
Je m’approchai de son visage. Ce dernier se trouvait à quelques centimètres du mien. Je pouvais sentir le souffle de sa respiration chaude.
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