24 août 2013

Coïon


Mytilda se présenta le lendemain. Elle m’apportait un petit déjeuner.
Pour une fois c’était le luxe. Un pain au chocolat et un café n’étant pas un vulgaire jus de chaussette.

- Merci. A quoi dois-je cette amélioration de mes conditions de détention ?
- A rien … c’est comme ça !
- Oublierais-tu que je suis une vermine, un vil homme capable des pires actes !
- Tu parles … Il faut bien que l’on s’occupe !
- Curieuse comme occupation … c’est quand même limite à mettre à l’asile, non ?
- Continue comme ça espèce de coïon de couleur et tu vas avoir un durcissement de tes conditions de détentions !
- Je ne suis pas sot … tu le sais. Et je sais que tu ne l’es pas non plus. Comment t’es-tu retrouvée dans cette situation …
- C’est compliqué …
- Ah

La porte s’ouvrit et Arcida entra :

- Qu’est-ce que tu fous Mytilda !
- Rien j’apportais le déjeuner à cet abruti !
- Ouais … ben magne sinon tu vas être à la bourre.
- J’arrive …

Et elles sortirent toutes les deux.

Étrange me dis-je.


365 Obsolètes


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