Mytilda se présenta le lendemain. Elle m’apportait un petit déjeuner.
Pour une fois c’était le luxe. Un pain au chocolat et un café n’étant pas un vulgaire jus de chaussette.
- Merci. A quoi dois-je cette amélioration de mes conditions de détention ?
- A rien … c’est comme ça !
- Oublierais-tu que je suis une vermine, un vil homme capable des pires actes !
- Tu parles … Il faut bien que l’on s’occupe !
- Curieuse comme occupation … c’est quand même limite à mettre à l’asile, non ?
- Continue comme ça espèce de coïon de couleur et tu vas avoir un durcissement de tes conditions de détentions !
- Je ne suis pas sot … tu le sais. Et je sais que tu ne l’es pas non plus. Comment t’es-tu retrouvée dans cette situation …
- C’est compliqué …
- Ah
La porte s’ouvrit et Arcida entra :
- Qu’est-ce que tu fous Mytilda !
- Rien j’apportais le déjeuner à cet abruti !
- Ouais … ben magne sinon tu vas être à la bourre.
- J’arrive …
Et elles sortirent toutes les deux.
Étrange me dis-je.
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