« Ô triste suis-je
Ma belle fait grise mine
Que cette fleur élimine
Ce malheur, ce vertige »
Tout en déposant un dessin de rose digne d’un enfant de trois ans (L’auteur n’a on ne sait trop pourquoi, jamais su développer le moindre talent de dessinateur !) sur son clavier, je déclamais ce vers à Mytilda qui faisait pour le coup plus que grise mine (Après y’a quoi … noire mine ?), histoire de détendre l’atmosphère.
Elle releva la tête. Je sentis que j’étais à deux doigts de me prendre une manchette directe à la carotide, mais l’éclair de colère se dissipa rapidement de son iris.
- Dégage !
Fais pas chier, c’est pas le moment …
- Ah … et ça serait quand le moment ?
- J’ai dit dégage
- Ça j’ai compris … mais avant de le faire j’aimerai savoir si tu veux prendre un café tout à l’heure …
- Qu’est-ce que ça peut te foutre …
- Ben juste de savoir si nous pourrions prendre un café, histoire de relâcher un peu nos chakras !
- Oui ben … dégage …
- Bon on dit 15 H 15 !
Je n’attendis pas la réponse. Je pris mon bloc et partis pour ma réunion.
Après mon départ Mytilda prit le dessin, et telle une autrice, une poétesse, recopia quelques lignes à son dos avant de le ranger dans son tiroir.
365 Obsolètes
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