27 décembre 2013

Préliber


Vendredi matin je prenais enfin connaissance du SMS reçu deux jours plus tôt. C’était Mytilda. « Etonnant » me dis-je.
Il était sobre et son contenu un brin surprenant : « Coucou, qu’est-ce que tu fais ».

Je ne savais trop quoi en penser. En plus répondre deux jours après … hein !
Bref je remis mon portable dans ma poche, saisi mon manteau et prit la route du boulot.

A peine arrivé, je vis que Mytilda me jetait un regard noir alors que j’allumais mon ordinateur. Elle me fit signe de venir à la machine à café. Le temps de saisir mon mot de passe et d’ouvrir les programmes utiles, je l’y rejoignis.

- Alors tu réponds jamais abruti ?
- Hein … ah le texto … Excuse j’étais à l’ouest …
- Ouais ben c’n’est pas une raison. On répond !
- Oui … j’l’ai pas fait … désolé si ça t’as heurté …
- Pffufff … non il me faut plus que ça ! De toutes manières niveau « heurtage » t’as de la marge par rapport à ce que je prends en ce moment …
- Ah des soucis …
- Oui … une idée du partage qui finalement ne me plait pas …
Elle avait les yeux rougis.
- Tu dors bien en ce moment ?
- Pourquoi ?
- J’sais pas, t’as l’air crevé.
- Ouais … le canapé.
- Ah … je connais ce syndrome. Je crois qu’en la matière, je fus l’un des pionniers à préliber la chose !
- A quoi …
- Ben à goûter la chose …
- T’ain tu fais chier avec tes mots à la con !
- Ok … Bon tu vas te décider à m’expliquer tes problèmes !
Regarde, moi je t’ai bien fait un topo sur mon couple … enfin feu mon couple …
- Ouais … on verra … quand tu commenceras à répondre à mes sms !
Je finis mon expresso sur des banalités et nous regagnâmes nos postes. Je tapais un texto vite fait. Le téléphone de Mytilda vibra.

365 Obsolètes


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