16 novembre 2013

Aroutinée


Arrou. Billy Bob était planqué dans une vieille ferme. Il logeait dans la grange du fond. De là il pouvait apercevoir d’éventuels visiteurs qui viendraient à lui souhaiter quelques tracas.

C’est que le Billy Bob s‘y connaissait en création d’emmerde. A ce jour Brahim, des membres d’un valeureux club d’arts martiaux, ou encore une certaine Dame Valérie étaient à ses trousses.
Billy Bob se dopa le moral en se disant que ce n’était pas la première fois qu’il devait faire face à de la populace en colère vis-à-vis de sa personne.
Rien que l’année dernière, au Honduras, une partie de la guérilla, ainsi que des barons de la drogue avaient mis sa tête à prix. Et il avait tout de même réussi à rentrer en France. Certes, il avait du se cacher dans une cuve à lisier pour passer une frontière (Les chiens … ils n’arrivent pas te sentir !) et il regrettait depuis la perte de ses tiags « Bronco spécial », qui  malgré plusieurs nettoyages, ne purent jamais retrouver une odeur autre que celle de merde. Il en avait pleuré quand il avait du les abandonner dans une chambre du côté de Rio Tijuanitacho (Bourgade qui rappelons le, est classée Seveso depuis !).

Bref, la planque, Billy Bob y était aroutiné.


365 Obsolètes


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