09 novembre 2013

Rigri


Joao Pedro embrassa sylvie. Il était 18 H 30. Il devait rentrer à son appartement. Il enfila sa chemise, prit son manteau et sortit pour récupérer sa voiture.

Véro, avait moins bu qu’à l’habitude. Elle ne savait pas ce que cela signifiait, mais cela lui permit de percevoir le « tuff-tuff-tuff » reconnaissable entre mille de la voiturette de ce fieffé Joao Pedro.
Elle en avait maintenant la conviction, ce rigri, ce fourbe à deux balles la trompait allégrement. Elle ne cessait de se répéter qu’elle devait le quitter. Mais les comptes dans le rouge, le moral au fond du slip (non … pas de string, sinon ce dernier se serait cassé la gueule au fond des chaussettes) la laissait amorphe et sans réelle possibilités.

Déjà se reprendre au niveau de l’hygiène de vie. Arrêter de se torcher et retrouver un certain allant … (Mais qui c'était celui là ???)

Joao Pedro ouvrit la porte. Il enleva sa veste et demanda ce qu’il y avait à manger. Elle aurait pu l’envoyer paître, mais cela aurait été un peu trop rapide comme reprise en main. Elle lui répondit qu’il y avait une brique de potage, ainsi que des tranches de jambon. Elle vit qu’il fit une grimace. Elle ajouta qu’elle ne se sentait pas bien, et qu’elle se coucherait dès qu’elle aurait fini de diner.

Il compatit faussement. Elle savait bien qu’il y avait un match de Porto et qu’il commençait déjà la négociation afin d'avoir le privilège de choisir le programme …


365 Obsolètes


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