29 novembre 2013

Congru


Véro était là depuis quelques jours. Je l’évitais ou elle m’évitait. Je n’arrivais pas à déterminer qui de nous deux (« M » sors de ce corps !!!) y parvenait le mieux.
En tous cas, d’explications sur ce retour, je n’en avais pas. Je rentrais tard et Véro était bien souvent déjà au lit. Le matin c’était l’inverse et elle partait lorsque je me levais.
Cependant on ne pouvait continuer ainsi.

Ainsi je me décidais à rentrer un jour beaucoup plus tôt. Nous décidâmes alors d’aller prendre un verre au café du coin, afin d’être dans un lieu neutre. Elle prit un kir tandis que fidèle, je commandais un vieux rhum.
A savoir sur le pourquoi de son retour, sa réponse fut congrue. Elle s’était plantée. Elle avait crû en un mirage et elle le regrettait. Cependant, elle ne cacha pas que si elle était partie, c’était qu’elle avait des motifs pour le faire mais ne s’appesantit pas dessus.

Toujours était-il qu’elle avait brûlé ses réserves et se retrouvait à sec. Pendant ce temps j’écoutais. Ça me chagrinait qu’elle me dise qu’il y avait motifs à me quitter. Je lui demandais ce qu’elle comptait faire. Elle ne savait pas trop, mais espérait que j’accepte de l’héberger pour le moment. Le temps qu’elle retrouve complétement ses esprits et une certaine stabilité. Je lui répondis que je n’y étais pas opposé. Et nous commandâmes une nouvelle tournée.


365 Obsolètes


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