Véro se fit mutine. Elle allait encore essayer d’amadouer Joao. Elle pensait qu’elle ne pouvait pas s’être trompée à ce point là. Il était tôt pour un Samedi matin. Elle plongea sous la couette et s’orienta vers la zone érogène de Joao, encore endormi.
Elle se dit « qui ne tentait rien … », euh ne tentait rien ! Au pire, elle amatinerait Joao et par conséquent il ne ferait pas sa larve jusqu’à point d’heure.
Joao commença à réagir à l’activité souterraine de Véro. Un léger gémissement se fit entendre. Hélas pour elle, d’un mouvement brusque, il pivota de son côté du lit. Véro, emmêlée dans la couette et l’entrejambe fut éjectée sur le sol de la chambre …
- Merde, fit-elle en se relevant tant bien que mal et en se frottant la cuisse.
Joao, lui s’était mis à ronfler en sourdine.
- C’est bien ma veine, cet abruti dort comme un bienheureux, et moi je vais avoir un bleu maousse …
Elle le secoua aussi fort qu’elle le pouvait. Il ronchonna et commença à geindre.
- Hein … qu’é qu’y’a, fit-il encore ensommeillé.
- On vient d’appeler … ton loft est en feu !
Joao, ouvrit un œil et regarda dans sa direction. Cela parut lui prendre une éternité avant qu'il ne lui réponde.
- Bien tenté fourbasse, mais mon téléphone est éteint.
- Et le mien !
Une autre éternité s’écoula, mais joao reprit finalement :
- Quant au tien, ils ne l’ont sûrement pas …
Bref bien essayé … mais là t’es juste chiante. J’suis crevé, laisse-moi pioncer.
Sur ce il se retourna. Quel mufle se dit-elle. En colère elle passa dans la salle de bain. Une fois habillée elle prit la poudre d’escampette. Aujourd’hui il n’était pas prêt de la revoir !
365 Obsolètes
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