Nesciemment nous changions.
Qu’on nous interroge ensemble ou séparés, je crois bien que nous le nierions. Juste qu’il en était ainsi. Il est toujours délicat, voire quasi impossible de voir ce que l’on a sur le bout du nez ou légèrement en dessous.
Oh certes quelques menaces éparses volaient toujours en ma direction, mais je les sentais moins virulentes qu’il ne fut un temps. D’autres victimes et coupables avaient probablement pris ma place depuis.
Bref Mytilda ne représentait plus une menace aussi grande qu’auparavant. Clairement et sciemment, mon nez me le disait. Il me disait aussi que je devenais une propre menace pour moi-même. Il allait bien falloir que ma chute cesse. D’ailleurs en parlant de chute je me suis rétamé comme un con au boulot l’autre jour quand une des roulettes de ma chaise s’est faite la malle. Ouais je sais, niveau stoppage de chute, y’a encore du boulot !
365 Obsolètes
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