- J’t’en rap un couplet si tu veux, dit le jeune qui servait de cerbère au bureau de Brahim.
Billy Bob du haut de ses santiags le regarda comme s’il lui avait parlé dans une langue étrangère. Il venait seulement pour rembourser une partie de ce qu’il devait à Brahim. Pas pour écouter une castafiore de cité.
Il avait réussit à refourguer une moitié de sa marchandise à deux caves, genre rupins des beaux quartiers. Des blaireaux qui parlaient en « E ». Il te leur avait refourgué le gramme à 100 « E ». Et pas du premier choix en plus.
Un type le visage en sang sorti de la cave. Le jeune lui fit signe de rentrer.
- Alors … tu as mon fric ?
- La moitié frangin
- Ah … je suis de nouveau ton frère espèce de traite …
- T’énerves pas, j’t’ai dit que j’étais désolé. J’avais un peu picolé !
- Ben t’as quand même essayé de me braquer pour me supprimer !
- Oui … ben tiens voilà déjà une moitié de ce que je te dois !
- Majorations comprises …
- Oui … le compte y est …
- C’est bon … tu peux te tirer. Il te reste 1 semaine pour m’apporter le reste !
- Ouais … ouais tu vas l’avoir ton fric …
Au fait, c’est qui le castra à la porte ?
- Ah Norbert … une espèce de rapin qui salopait ma cave en la taguant. J’lui ai laissé le choix entre bosser pour moi ou se faire défoncer la gueule !
- Ah … je comprends son choix, répondit Billy, ne comprenant pas le rapport, en ne voyant aucun graphe de rat sur les murs !
- Oui ben si tu n’veux pas que je te finisse avec la deuxième proposition, tu jartes de là et tu vas me chercher la thune !
Billy Bob ne demanda pas son reste et sortit de la cave.
365 Obsolètes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire