Billy Bob était un vrai kakou. Il flambait et dépensait sans compter. Valérie, aveuglée par cet artifice financier passager, ne voyait que l’illusion d’une vie de rêve. Peut-être une piste à explorer pour comprendre la capacité qu’elle avait à choisir des beaux parleurs, des merles siffleurs. Bref des bonnes têtes de vainqueurs.
Billy Bob lui écrivait de courtes lettres, pseudo enflammées, d’une qualité littéraire douteuse. Sans oublier cette capacité à être un cacographe de haute voltige …
« Haut, mamy, ma bel
Neige donc temps vaincu
Que cette infâme mie
Note ultime que j’url en ton non
Haut mage a tas beau thé ! »
Véro se retenait de lui ouvrir les yeux, ne voulant pas se fâcher avec son amie. Et puis en ce moment, elle aussi avait à gérer un début de désillusion.
365 Obsolètes
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