15 octobre 2013

Vileté


Joao Pedro sorti de l’appartement. Il pressa Stéphanie. Il était en retard.
Elle réajusta son chemisier. Elle avait boutonné lundi avec mardi et son mari n’allait sûrement pas apprécier si elle arrivait ainsi. Elle lui demanda de la déposer à la gare. Il refusa catégoriquement. La vileté qu’il accordait à sa relation avec Stéphanie n’allait pas le pousser à faire d’efforts. Beaux seins, beau cul, mais elle n’était pas la seule sur terre. Et puis il devait à tout prix récupérer Véro devant l’hôtel. Son ultimatum expirait aujourd’hui. Il voulut embrasser Stéphanie sur le trottoir au moment de se quitter, mais elle détourna la tête. Il fit comme si de rien était.

Il regagna sa voiturette. Il lui restait au minimum cinq mois à ce régime. Il fit du plus vite qu’il put, mais arriva avec 20 minutes de retard. Véro l’attendait avec ses valises devant le perron de l’hôtel. Elle faisait la gueule. Elle lui indiqua sa montre.

- Mais t’étais où, j’t’ai laissé au moins 5 messages …
- Ah … j’ai rien entendu …
- Tu te fous de moi !
- Mais non tiens regarde, dit-il en lui montrant son téléphone.
- Ben il est éteint …
- Ah merde … j’ai plus de batterie.
- Fais voir … et mets mes valises dans ta chiotte !
- Mais ça ne va jamais rentrer …
- Débrouilles-toi …
- Pffuufff
- Mais … ta batterie est pleine … c’est quoi ton pin vil menteur ?
- Hein … À non mon pin c’est personnel … aide moi plutôt avec les valises …

Véro le regarda. Elle contint sa colère. La soirée promettait d’être explosive.


365 Obsolètes


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