« La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve ». Je reposais l’article sur Alfred de Musset. Voilà pourquoi j’avais tant de mal à supporter mes nuits depuis que Véro m’avait abandonné. Je passais mes nuits à essayer de me musser du sommeil afin de ne pas avoir à affronter l’amour que je n’avais plus.
Ah, ah sacré Alfred, …, tu avais bien raison de nous dire que l’on ne badine pas avec l’amour.
Enfin, à la réflexion, je n’avais pas badiné, c’est Véro qui s’en était allé s’amuser ailleurs. Je pouvais bien me reprocher de ne pas l’avoir suivi, elle et son boulet de Valérie, de ne pas avoir tout donné, rien ne me disait qu’elle n’aurait pas tout de même succombé à un éventuel beau gosse, bellâtre des plages.
Toujours est-il que j’avais perdu ma muse, que la vie ne m’amusait guère plus sans amour. C’était bien beau, mais il n’y avait que ça de vrai, l’amour. Notre monde ne tournait qu’autour de ça. Et moi comme un con je l’avais égaré. Pis, je me l’étais fait voler. Quatre heures du mat, putain je n’allais pas être frais demain au taf !
365 Obsolètes
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