21 octobre 2013

Biscotin


La biscotte tomba du côté confiture. Comme un symbole de sa période déconfiture. Elle ramassa mollement ce vil biscotin, qui bien sûr finit par se briser dès qu’elle l’eut à peine enserrer entre ses doigts. Il ne restait plus de fruits confits dans la boîte dans le placard. Joao Pedro était un âne à ne pas jeter les boîtes vides. Qu’est-ce qu’il croyait, que ça se remplissait par magie ?
Quand elle s’était éveillée à 7 H 00, l’oiseau avait déjà quitté le nid.

Elle avait un mal de crâne. Un spedifen plus tard, elle prenait sa douche. La soirée précédente était un peu floue. Comme celles d’avant aussi. Elle avait tendance à sérieusement lever le coude. Son esprit se mit à vagabonder. Elle se revoyait sur la plage avec son bellâtre, aux abdos de type biscotin, l’odeur du sable chaud. Elle souriait. Soudain le jet d’eau devint froid. Elle sortit de sa torpeur. Elle se dit : «  Et bien ma fille, il faudrait que tu lâches tes chimères, et affronte la réalité ».
Elle coupa l’eau, s’enveloppa dans sa serviette. A la réflexion, finalement elle allait procrastiner. Pas la grosse patate aujourd’hui !


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